environnement et sante - Le blog de La ruche (alternatives écologiques et solidaires à Vanves)
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 18:11

Communiqué de ROBIN DES TOITS

Le 6 février, c'est la journée sans téléphone portable.

Alors que les preuves de la nocivité des ondes se multiplient, en dernier lieu dans le rapport BioInitiative de 2012 qui recense 1800 études faisant état d'un risque, alors que la très prudente OMS a classé les radiofréquences parmi les "cancérigènes possibles", alors que l'Assemblée Nationale vient de voter en première lecture une proposition de loi modérant l'exposition de la population aux ondes, faisons un geste pour notre santé,  et ce jour-là éteignons nos téléphones mobiles - et pendant que nous y sommes, les tablettes et autres objets connectés. Offrons à notre corps un "break" d'exposition continue aux ondes, offrons aux bébés, aux personnes fragiles qui habitent sous les antennes, une nuit plus calme et une belle journée.

Redécouvrons aussi le plaisir d'être attentif à ce qui nous entoure, de parler directement aux gens, d'être réellement présents à ce que nous faisons et pas un oeil toujours rivé sur l'écran.

Redécouvrons le bonheur de lire un vrai livre, de réfléchir, de rêver.

Offrons-nous une bonne "bavette" avec notre cousine préférée sur un téléphone filaire, avec un confort à l'oreille qui n'a rien à voir.

Faisons un pied de nez aux opérateurs qui déclarent que "de toutes façons on ne peut plus s'en passer", anesthésiant ainsi tout débat, car à quoi bon se poser la question de la dangerosité d'un objet devenu indispensable ?

Peut-être découvrirons-nous qu'en fait, on peut souvent s'en passer ou remplacer son usage par celui d'un téléphone filaire.

Combien de fois a-t-on manqué de patience pour un appel qui aurait pu attendre une heure, une fois rentré chez soi ?

Or, le sans-fil n'est pas sans reproche !  

Alors, jeudi, voyons si nous sommes capables de nous en passer rien qu’une journée  !

Et, pour notre santé à la fois physique et mentale, prenons le départ d’une attitude plus saine vis-à-vis du mobile.

Plus d'information et de conseils sur  www.robindestoits.org 

Etienne CENDRIER 

Porte-Parole national

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 21:31

Un communiqué du Réseau Environnement santé

L'agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) vient de rendre un avis sur le BPA qui ne remet pas en question la Dose Journalière Admissible de 50 microgrammes par kilo et par jour (µg/kg/j). L'EFSA arrive à cette conclusion en écartant 95 % de la littérature, dont les conclusions devraient en toute logique conduire à une remise en cause de cette DJA, car des dizaines d'études mettent en évidence une grande variété d'effets à des doses même très inférieures à la DJA : cancer du sein et de la prostate, atteinte de la reproduction, diabète et obésité, troubles du comportement...Tous ces effets sont généralement consécutifs à une exposition maternelle pendant la grossesse, qui se manifester sur la descendance, voir même surplusieurs générations.

Par exemple , 34 études expérimentales ont été publiées sur les troubles du comportement chez l'enfant après exposition pendant la gestation sur plusieurs espèces : souris, rat et singe. 32 concluent à un effet , la quasi-totalité à des doses inférieures à la DJA . Une première étude chez l'homme a retrouvé ces effets chez l'enfant de 2 ans en corrélation avec l'imprégnation maternelle en BPA. Mais l'EFSA se débarrasse de ces preuves scientifiques indiscutables en invoquant des problèmes de méthodologie. Ces fameux problèmes de méthodologie correspondent au fait que l'EFSA ne reconnaît que les études menées selon un protocole obsolète mis au point dans les années 70 , incapable de voir des effets comme les troubles du comportements, mais qui a l'avantage d'être le protocole que suit l'industrie chimique et elle seule. L'EFSA fait ainsi le choix de s'appuyer sur une poignée d'étude issues de l'industrie chimique au mépris de toutes les règles de déontologie de l'expertise qui consiste à prendre en considération toutes les études publiées.

Ce comportement de l'EFSA sur le BPA est exactement de même nature que celui qu'elle a sur la question des OGM. La nomination d'une ancienne lobbyiste proOGM ayant dissimulé ses liens d'intérêts à la présidence du CA de l'EFSA montre que l'EFSA est aujourd'hui plus un lieu de lobbying qu'une agence en charge de la protection de la santé des européens.

Le RES va agir avec ses partenaires européens regroupés dans le réseau HEAL (Health Environment Alliance) pour continuer à mobiliser tous les citoyens européens afin que chaque pays prenne une décision d'interdiction dans les contenants alimentaires, comme le Parlement français a commencé à e faire en interdisant les biberons au BPA. Le RES demande que le Parlement Européen forme une Commission d'enquête sur la déontologie de l'EFSA.

Le RES va agir également auprès de la nouvelle agence en charge du dossier BPA en France , l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) afin qu'elle rende un avis conforme aux règles de déontologie.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 17:58
Un article  mis en ligne le 03/11/2009 sur le site Mes courses pour la planete

En dépit de quelques études sur les effets préoccupants des résidus d’hormones et d’antibiotiques dans l’eau, la question des résidus de médicaments dans l’environnement reste mal connue, de même que leurs conséquences éventuelles sur la santé animale et humaine. Le premier Congrès européen sur les pathologies environnementales, qui s’est tenu récemment à Rouen, a tenté d’y voir plus clair sur les liens entre l’environnement et les pathologies, depuis les risques sanitaires du réchauffement climatique jusqu’aux OGM (organismes génétiquement modifiés) ou aux perturbations endocriniennes causées par la pollution. Selon un excellent artice de synthèse paru dans le Quotidien du Pharmacien, le problème est en gros que si l’impact environnemental des médicaments est pris en compte dans les demandes d’autorisation de mise sur le marché, on ne connaît toujours pas les conséquences écologiques à long terme des rejets de médicaments qui s’accumulent non seulement dans l’eau, mais aussi dans les boues et les alluvions – car les stations d’épuration n’éliminent que 10 à 90% des résidus de médicaments, qu’ils soient issus des patients, des centres de soins ou des usines qui les produisent. Et ces résidus s’ajoutent aux nombreux produits toxiques retenus dans l’eau, comme les PCB et les POP, les polluants organiques persistants. Des études menées sur les poissons de l’estuaire de la Seine ont mis en avant de nombreuses malformations combinées à une féminisation croissante des bancs, que l’observe aussi dans d’autres estuaires européens et américains. Ajoutons qu’une partie, certes infime, de ces résidus finit dans l’eau du robinet, ce qui en soi n’est pas préoccupant, vu les dilutions… sauf que cette eau sera bue, en moyenne, pendant 70 ans par la population.
Il y a donc urgence à limiter et à contrôler plus strictement les rejets, mais aussi à développer des actions de sensibilisation auprès de toutes les professions de santé, et notamment des pharmaciens, qui pourraient sensibiliser le public au problème des médicaments non utilisés. Une telle politique existe déjà en Suède, qui a été dès 2003 le premier pays européen à mettre en place une politique de prévention de la pollution par les médicaments, en collaboration avec les médecins et les pharmaciens. Le pays dispose ainsi d’un "classement environnemental des médicaments" dans lequel ceux-ci sont présentés en fonction de leur "toxicité écologique", sur une échelle de 1 à 10 : les médecins sont invités à prescrire, à effet thérapeutique et à prix égal, le médicament le plus respectueux de l’environnement. Les pharmaciens sont, eux aussi, incités à tenir compte de ces critères, notamment lors des substitutions… En outre, afin de réduire le volume de médicaments non utilisés, les médecins ne prescrivent qu’un faible nombre de comprimés en début de traitement, afin de s’assurer qu’il sera bien supporté par le malade, et ne finira donc pas dans une armoire ou, pire encore, dans les ordures ménagères.
Pour en savoir plus, voir la fiche-produit sur les médicaments.

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 22:13

Un rapport du Sénat sur les risques chimiques au quotidien (éthers de glycol et polluants de l'air intérieur) vient de sortir.

Les substances et les produits dangereux doivent être identifiés pour déterminer si l'exposition des individus constitue un risque pour leur santé et celle de leurs enfants.

Cela concerne aussi bien les habitats que les transports, les lieux de travail que les lieux de loisir dont l'air intérieur recèle quelques surprises. Des objets aussi courants que les matériaux de construction, le mobilier ou l'automobile, des produits aussi familiers que les produits ménagers ou les cosmétiques peuvent générer des émissions nocives.

L'ensemble du dispositif en charge de la santé et de l'environnement est-il à même de détecter tous les dangers, d'évaluer les risques lorsqu'il est encore temps, de mettre en œuvre à bon escient le principe de précaution, de mener une politique de recherche, de veille et d'expertise efficace, d'éduquer et d'informer chacun ?

Quels enseignements tirer de l'interdiction de certains éthers de glycol ?

Quel est le rôle du citoyen ? Consommateur, victime ou lanceur d'alerte, quelle est sa juste place ?

A travers les conclusions du rapporteur (tome I) et les comptes rendus détaillés de près de quatre-vingt dix auditions (tome II), le lecteur soucieux de voir une culture de précaution partagée par tous pourra se forger une opinion sur des questions complexes relevant de la chimie, de la médecine comme de la toxicologie.

En effet, au quotidien, tout un chacun a besoin d'apporter des réponses aux interrogations relatives à son bien-être et à sa santé face aux polluants d'usage courant (par exemple, benzène, biocides, chloramines, éthers de glycol, formaldéhyde, fumée de tabac, hydrocarbures aromatiques polycycliques, mercure, particules, perturbateurs endocriniens, pesticides, phtalates, radon, toluène ...).

Plus d'infos sur ce rapport

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